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there's no home for you here girl, go away...
5 avril 2011

cotton flower

j'avais oublié.
la lenteur de chaque seconde, s'étirant comme un chat au soleil. les heures qui s'envolent.


m'étonner de le trouver encore là, à m'attendre dans un parc d'enfants, à me montrer ses dessins sur ma moquette, à prendre le métro à mes côtés le matin. surprendre un air de petit couple dans notre noeud de jambes au fond des fauteuils du théâtre, rester médusée, giflée par des mots, des compliments lâchés au gré de ses pensées. Ce garçon qui n'a pas une once de séduction, paraît-il. qui fond devant des filles-poupées, et bredouille un peu en disant que son texte de théâtre, il devrait le connaître vraiment par coeur au lit avec sa copine. on a apparemment du mal à se raconter l'un l'autre à notre entourage : quand elle essaie de creuser, je sème quelques phrases, puis me replie dans le plaisir de ce qu'on ne p(v)eut pas décrire, qu'on préfère dessiner. quand je recroise la fille-poupée, je repense à sa jolie phrase : "je ne suis plus toutafait célibataire". 

armitage's pretty words ring home with the verse
"never knew how not to blush 
at the fall of her name in close company" 


déjà, mon terrier peut faire penser à notre nid. 
quand je commence à me conjuguer au pluriel, j'ai peur . 

 

kubrick était obsédé par napoléon.
en hiver, à la réunion, il fait 30° le jour.
c'est nabokov lui-même qui a présidé à l'écriture du screenplay de lolita. 

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