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there's no home for you here girl, go away...
10 juillet 2009

closer

tourbillons de robes de soirées et tuxedos. dans les discours, nos ex-tuteurs semblent pressés d'insister sur nos tenues métamorphosées, le passé le présent, vivre, et que nous sommes beaux...applaudir une dernière fois des centaines d'inconnus au visage familier qui retomberont dans l'oubli dès que l'on aura quitté cette salle surchauffée surpeuplée de toutes les familles et amis reluisants des fiers bacheliers suant comme des boeufs dans leurs paillettes... après quelques remerciements qui ont l'air de faire leur petit effet, siffler quatre flûtes à la vitesse de l'éclair avant de troquer ma robe de cendrillon pour mes nipes de vagabonde, chevaucher mon fidèle destrier du rer et m'envoler pour la millième fois sur les bords de la seine. une mention?... sans y avoir pensé avant, elle passe très vite à la trappe dans mes songes maintenant, provoquant une surprise à chaque félicitation chaleureuse de ces centaines de gens que je ne reconnais même pas, mais qui connaissent tous mon résultat au bac... [!]..
premier ratage du permis, mais quand l'examinatrice donne tous les signes de sombrer dans la dépression nerveuse dans un futur très proche, on repart avec un sourire, sans le permis mais avec toute sa santé mentale et la liberté de passer ses journées à autre chose qu'à marquer "inefficace" sur des papiers.
la chaleur écrase comme un rouleau compresseur. cerveau dans les talons, une introduction dans le monde du travail et de la puanteur des clients. ils se succèdent et ne se ressemblent pas : cette femme merveilleusement belle qui se révèle être un homme merveilleusement beau, et qui n'ose pas dire à voix haute "pornographie et exhibition" alors qu'il va le brandir sur son t-shirt d'ici 24 h... les fans de madonna michael et britney qui se pressent aux veilles de concerts et soirées, amènent leurs co-fans et les franchouillards mal lavés qui entrent en tonnant qu'ils veulent notre pouffiasse. les américains obèses bercés de l'illusion douce de flotter dans un triple-XL, les américaines glapissantes qui veulent la tour eiffel en orange sur un t-shirt rose, le tout en fluo naturally, le québécois de la campagne profonde d'otawa qui tolère nos moqueries sur son accent. les australiens qui veulent des t-shirts pour leur yorkshire de huit kilos, les vénézuéliens souriants qui me conseillent d'aller à buenos aires, les indécis, les fans de la boutique, ceux qui veulent des slogans du pire mauvais goût en lettres énormes. michael passe en boucle en arrière plan, plier des t-shirts et encore des t-shirts et toujours des t-shirts. rendre trop de monnaie, pas assez de monnaie, et les sourires compatissants de ceux qui sont de l'autre côté du comptoir et ont un meilleur sens du calcul mental. dormir comme une tombe, plaisir trop peu goûté auparavant, et au final accessible une fois qu'on ne passe plus ses journées le cul sur une chaise.
nine inch nails. les lumières, trent en vrai avec un coup de taureau, qui nous donne tout ce qu'on attendait de lui (sauf une demi-h de plus), des centaines de métalleux malodorants qui se taisent comme des enfants quand il nous joue du piano, qui chantent "i will make you hurt" à pleine voix. a beat pulsing like a heartbeat. be kind, rewind!
wonderwoman avec les seins qui lui tombent à hauteur des coudes.

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