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there's no home for you here girl, go away...
28 juin 2009

all you need is love

     Liza minelli nous ouvre la danse, en nous racontant la mort de sa mère, quand on a passé "somehere over the rainbow" en discothèque. la musique plane sur le peuple, le sang bouillonne d'excitation en attendant qu'enfin cette fête commence, on piaffe comme des chevaux en sautillant jusqu'aux chars. liza, the liza, qu'on contemple sans oser y croire, jusqu'à ce que : décompte, et en avant marche. après les découpages-bricolages dans le train, changement express dans un couloir de la gare montparnasse, t-shirts pantalons et chaussures rapidemment arrachés avant de sortir, parés de nos plus beaux atours, je marche en tête et préviens la population mâle de fermer la bouche. cowboy, nue censurée, ange de la liberté et dame nature, dansons. pas un nuage, un papillon énorme aux ailes de plusieurs mètres de haut, tourbillon de musique et de visages alors qu'on traverse, parade digne du carnaval avec quatre fois plus de paillettes. parenthèse comique alors que je m'avance dans les rayons civilisés d'un monoprix, dans une partie de la journée qui n'avait pas été envahie par notre cortège, grand sourire à un employé qui essaye très fort de me regarder comme si j'étais beacoup plus habillée que je le ne suis.... très vite refermée. un succès retentissant et un égo gonflant, des poses toujours différentes et des centaines de photos, de cris retentissants. prenons place parmi les mille idoles de cette journée, idôlatrées jusqu'à une certaine station de métro, avant que les apparitions ne s'éparpillent, se démaquillent, et disparaissent jusqu'à l'année suivant. léger contretemps alors que je me fais arroser par un sens de l'humour qui pue le mâle en bande, l'un d'entre eux échappe à une castration immédiate en perdant la face et la parole. mal aux pieds, pieds qui brûlent mais aucune importance, mes feuilles frissonnent alors qu'on se rapproche des djembés aux couleurs de l'arc-en-ciel. nonnes maquillées à outrance, apparition indienne aux plumes blanches et piécettes argentées, éternelles drag-queens aux robes extravagantes, le monde qui rie, s'embrasse et chante. l'ombre de l'ange de la bastille nous protège, et la nuit résonne des rythmes de la ruda jusqu'à ce que nos jambes se remplissent lentement de plomb... dormir du sommeil des

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