flowers and butterflies and muffins and

en fait, c'est la descente et le triple looping après le tunnel grisâtre avec divers objets non identifiés venant se fourrer dans ton nez : la journée crépitante de carnaval, célébrant nos superméchants abandonnés au fond des vieilles bds de nos sept ans dont on ressort avec jouissance l'idée d'un justaucorps recouvert de lierre sur une allumeuse au baiser mortel (diable, que les prophécies sont dangereuses), grimaçons tous encore dans le flot de bob l'éponge, mario bros, mi-chat mi-chian, jedis, putes assorties à leur mac et autres galipettes dégoulinantes de maquillage bon marché et de colorations en spray rajoutées à la hâte entre deux heures. Et juste là paf, le soleil revient et tout ce qu'on pense c'est à se coller à la fenêtre avec une absence totale de pensée ou conscience, juste l'instinct reptilien d'absorber toute la chaleur jusqu'à ce qu'on en ressortes cuits, comment avoir pu rater tous ces couchers et levers de soleils et continuer à respirer? quelques vertiges et beaucoup de temps qui s'écoule entre nos doigts comme du sable, déjà le week-end, déjà les vacances, mais toujours pas le temps de prendre son envol.

on se rate, on se croise, tout ira mieux demain, autant overdoser aujourd'hui pour être sûr de n'avoir rien raté. bla, bla, raz de marée d'inconscience et macchabée nauséabond, des exercices de style qui m'écoeurent par leurs vagues, flux et reflux. la réalité, ou comment passer sa vie à essayer d'échapper à l'élastique Acme qui se tend et nous renvoie le cul par terre. faites tourner le rôtisseur de pouce et laissez bouillonner mes neurones en paix, j'ai déjà trop grandi et je me suis déjà trop ennuyée pour avoir le temps d'attendre la cavalerie. point d'interrogation, virgule, point de suspension, point du chute. splat.