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there's no home for you here girl, go away...
15 janvier 2011

les vacances étaient pour travailler et dormir, mais tout ça est fini.

la vie étonne quand elle se plie au jeu du vaudeville. acte un, une femme qui se rend compte qu'elle est en huit clos dans un bar où sont assis ses trois amants. acte deux, appeler un ami, rousse à la rescousse éteint et ravive des flammes avec un grand sourire et des piques trop faciles qui touchent coulent. acte trois, hurler des insultes dans la rue lors de la retraite, la rousse remporte la victoire sur tous les tableaux au tomber de rideau. 
le samedi soir se déroule dans la solitude au lit, les jambes paralysées de fatigue. deux jours passés à bifurquer dans chaque recoin du marais et du quartier latin portent leurs fruits, mais quand on est bien accompagné le temps file. le temps ne nous sépare pas, nous menons des vies opposées dans nos pleins et vides, nos manques et excès, elle à stockholm et moi toujours ici, elle fait des allez-retours et je ne rêve que de départ, nous nous racontons la fuite vers l'avant et l'émotivité à la suédoise. c'est une grande occasion et nous avons une longue longue nuit, faire la tournée des bars comme je ne la fais jamais, défaire le monde autour de verres qui se remplissent à un niveau toujours plus haut, rêver de berlin, d'istanboul, de tous nos périples faits à faire. connaissance de bar croisée dans un bar, on beugle des chansons pendant des heures pour faire oublier le barman à la tatoueuse, qui me dit qu'elle me reconnait.
jamais deux sans trois, lundi on me diagnostiquera encore sans l'ombre d'un doute de gueule de bois, du premier coup d'oeil.

paris est grand comme un mouchoir de poche. je croise cinq têtes connues en presque autant de jours. dans la rue, ça se solde d'une promesse de café que nous ne tiendrons sûrement pas. sur le pont des arts, les acteurs du vaudeville repassent une deuxième fois devant moi pour être sûrs que je les ai bien vus. 

mention spéciale au colporteur d'une quelconque oeuvre caritative qui a dit "arrête toi! allez, je suis super rapide, mon ex me le disait souvent!" et au cochon qui bouffe la plastique d'une voiture de chat noir gato blanco.

- le nouvel an tzigane se fête selon le calendrier orthodoxe, donc le 13 février par exemple
- les motifs récurrents chez kusturica sont la pendaison ratée et l'oncle/père qui fera tomber la famille par son incompétence 
- l'homme de fer dont nous nous croyions méprisés a dit "de toute façon je les aime tous" 

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