hello darkness my old friend... watch me putting an end to your stalking.

ces jours sans écriture ont vu un dépôt de gribouillages, coups de tête et pensées s'amonceler en leur fond.

demain, je clôture. j'encre le dernier dessin, je scanne, je regarde vers l'avant et je me mets les deux mains dans la merde. je contacte le voisin possiblement influent, je photocopie pour donner des cours, je pense à quoi badigeonner sur mes murs, j'appelle les coeurs esseulés qui vaquent dans le brouillard, je travaille jusqu'à en crever, je fais des plans de vacances, je trouve un stage, je passe l'aspirateur. je cultive mon jardin, je sors plus souvent danser, je fais un croquis par jour, je découvre des endroits que je ne connais pas encore, je pense à ces fantômes de projets de films et bande-dessinées qui attendent patiemment que leur souvenir me frôle, je m'apprivoise un appareil digne de ce nom, je piétine le nourrisson qui crie en moi pour de l'amour et de l'attention.

ouvrir les fenêtres, la pluie n'est un problème que pour ceux qui n'aiment pas être mouillés.

et de mes trois connaissances : en thaïlande, il existe des toilettes pour les transexuels.
il existe des gens qui au bout de trois mois dans la classe de quelqu'un n'ont toujours pas remarqué son cheveu sur la langue.
comment passer la marche arrière sur une caisse qui a vingt ans de plus que moi.