Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
there's no home for you here girl, go away...
13 octobre 2010

je sens que bientôt, je m'outrecuite.

mes jours coulent les uns dans les autres avec la fluidité du temps bien rempli : aller chercher des croissants en pyjama chez la boulangère où je ne vais que quand j'ai peu dormi en charmante compagnie, courir voir une comédie musicale grinçante et poussiéreuse comme une vieille boite à musique saccadée. une bière dont j'apprends qu'elle a laissé cerises et framboises macérer dans sa robe, se laisser caresser par le soleil sur le bord de seine, ne se résignant à partir que quand les caresses cessent. se retrouver comme toujours dans un pub, à se raconter tout tout jusque dans les moindres détails, jouer à la transparence, tout comme le lendemain. "ce mix a des couilles", une autre jolie brune me laisse lui faire la cuisine et lui tirer les vers du nez, sur le registre de l'huître à la perle cette fois. malaxer taper la terre, sculpter au couteau et lire un article sur les journées réussies. quelque chose sur la nuit, par opposition au jour, comme étant notre temps, celui dont nous faisons tous les songes que nous voulons. l'importance aussi des périodes d'oisiveté délicieuse, de lecture ou autre pulsion presque passive, tout me mène à méditer au lieu de dormir en me demandant le sourire au lèvre combien d'heures de sommeil me séparent de cet attroupement chez moi. si je fais ce que je veux de ces heures, alors je vais passer des minutes incalculables à guetter mon reflet, ses articulations, jointures, formes et mimiques. Toi que je ne vois pas souvent, montre-moi ce que tu sais faire.

" tu sais à paris tout le monde cherche toujours quelqu'un " 

Publicité
Publicité
Commentaires
there's no home for you here girl, go away...
Publicité
Publicité