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there's no home for you here girl, go away...
8 juillet 2010

ces jours où la chaleur nous écrase, lentement,

ces jours où la chaleur nous écrase, lentement, avec insistance. l'inactivité des protagonistes jouant à feucherolles me fascine et m'épuise, je fuis comme de coutume. à arpenter des rues, sifflée par des ouvriers qui n'ont rien d'autre à faire que compter leur récolte de sourires. j'observe le masque d'un gorille, et dans la nuit, allongés dans nos fougères à compter les étoiles naissantes, on se soustrait soudain au bruit de biche/sanglier qui nous renifle.
les jours me filent entre les doigts, laissant dans le creux de mes paumes des traces de fêtes, un anniversaire dans une clairière reculée de tout où nous sommes délimités dans l'obscurité par des cerceaux de couleurs, des douches de pluie le long du pont des arts à courir en abritant une guitare sans étui. quiberon et se percher sur un phare, embrassés par le soleil et ce ciel d'un bleu inimitable que klein n'aurait pas renié. et ce lever de soleil. conduire des heures et donner à manger aux mouettes, les soirées au coin d'un feu en pleine forêt, à côté d'un lampadaire à côté des marches, sur le coin de pelouse préféré d'herblay par la chaleur du soir. la marche des fiertés, dansée sur toute sa longueur au rythme de la techno, le soleil fait son apparition pour de bon le lendemain de la fête de la musique. rêver d'espagne, arriver en fin de cortège à bastille en songeant que ce sera bientôt mon refuge.
ma mère repart sur ses anciennes bases, nous envoie brusquemment au soleil dans trois jours, d'un clic frétillant.

je descelle quelques pierres, la regarde pleurer un ruisseau sur mes jambes. avec un bizarre effet d'écho du nouvel an, sur un canapé sans lumière. je fais peut-être pleurer les filles pour le plaisir de les regarder réssusciter.

je me retrouve à méditer sur le fait qu'enfin, je ne suis plus en attente. que ma vie commence, de rencontrer des gens de qui m'entourer, de prendre une direction. c'est du présent. et la rentrée n'offrant que l'excitation d'un nouveau départ...
je me remets enfin au travail, je replonge dans le lac sans fond.

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