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there's no home for you here girl, go away...
26 mai 2010

bring me that horizon.

Une odeur d'été plane sur mes jours. A rire, rire et obsevers des rires cramoisis alors que la chaleur et le gin nous font tourner la tête. Lui et elle s'envoyant les piques aigre-douces d'amants devenant amis. Boire le soleil. pimousse qui refuse d'abandonner le chap de bataille et réapparait périodiquement sur la couette, stratégiquement ancrée entre nos jambes, avec la bonne grâce de se laisser carresser à quatre mains. Reine de la résistance passive qui fait ron ron. Du saxophone sous un pont, maître corbeau dans les arcades perché, du saxophone sous les arches du Louvre, où l'écho fait boucler le son avant de le faire devenir écume. Les jardins de Trocadéro parsemés de violet, où on prend racine jusqu'à ce que le soleil tire sa révérence.

sun-kissed days, trickling past.

La foule des champs-élysées, parisiens attroupés ébahis devant des moutons et 10m² de plantation de lupin. la campagne amenée aux cytadins, agglutinés sous la chaleur écrasante, est rituellement i-photographiée. on se tient par la main, chaîne d'individus qui jure avec la masse. 13 compliments et beaucoup de bouches ouvertes, une impression d'être garde-corps d'une fleur.
paris, vu façon corbillard.
le canal st martin qui ne change pas, scintillant, et pénétrer dans le boudoir, écrin sans air scintillant de bijoux. les filles se suivent, s'effeuillent à grands renforts de froufrous, mousseline rêveuse, plumes et boas à dollars, elles sont blondes sèches et froides ou brunes, voluptueuses, enivrantes, épluchant des parures satinées qui ne vont qu'en s'améliorant au fur et à mesure de la mue, perles innombrables et nippies coeurs étoiles. un bavard gominé laissera s'échapper dans un souffle le mot de perfection, la vie est une scène que nous contemplons lovés dans nos étuis de feutre. l'assistance est vêtue pour la circonstance, tatouée et très consciente de son glamour. les ombres des projecteurs, lumières tamisées et étage ouvert me donnent des envies de filmer des scènes de folie spectaculaires et hurlements silencieux, elles dansent chantent nous charment de jeux de mots, m'effleure l'étrange spectacle que nous devons offrir à un oeil attentif. ses mains virevoltent de moi à elle, les notres imitent brièvement, nous minaudons à tour de rôle. le temps ralentit et s'oublie dans cette arène du burlesque, qui arpente la scène depuis des années dans le même porte-jarretelles sans que soient jamais détrônés satin, dentelles, et regards ambigüs.

"alors, on te prévient au prochain défilé j'imagine?

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