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there's no home for you here girl, go away...
8 février 2009

next stop : dub station, please watch your step as you descend

illicitement, je m'évade de la parenthèse pénintencière de la surveillance parentale, un saut sur un train et la soirée commence doucement à prendre forme. un arrêt dans un appartement avec des ailes de papillons, des cartes de train et du monde sur les murs, expérience hypnotisante d'éteindre le son des clips et mettre la radio par-dessus. il se fait tard, allons-y, prendre une douche sous la lumière rouge presque tropicale de la salle, à progresser dans la faune et la flore, sentant l'air chargé et l'alcool qui cool à flots (il neige là où j'habite?). "des trips des trips des trips!" on dépasse, on entre, on plonge dans le son et là ils sont tous là, tous ceux avec qui on avait passé cette fameuse nuit blanche pour se reconsacrer à une nouvelle. ça me surprend presque, j'ai envie de croire à tous ces sourires qui s'enclenchent lorsqu'ils me tapotent l'épaule et me reconnaissent. décor de hauts-parleurs de deux mètres, ma tête embrumée mettra longtemps à comprendre qu'elle est venue après mon message, on se serre dans les bras sans rancune, c'est la joie simple des rencontres presque par hasard. quand le mur du son zappe l'option blabla, un regard, un sourire suffit, on est là pour danser alors let the transe be. la chaleur me baisse les paupières, les 2° dehors me les rouvrent là où ma peau de léopard ne me réchauffe pas, allez-retours nombreux mais insignifiants puisqu'on est tous rassemblés autour de cette caisse à son et ce parleur vaguement irritant qui fait comme si on venait pour lui. vibrations. foule mouvante, à chaque fois que je retrouve mon pote aux yeux fâchés je ne suis que légèrement surprise. sway with me, un refrain qui vaut pour la masse qui balance à mes côtés, les jeux de sociabilité au coin fumeur ne m'intéressent pas mais mon cerveau s'éteint lentement. tous ces défoncés qui dorment comme des enfants sur l'estrade, un pow-wow à deux à regarder leurs têtes gondoler en rythme, déjà il faut partir.
s'extirper avec regret, ressortir dans le paris du pré-matin et post-nuit, pas un rat dans les rues, encore les boyaux sous-terrains, les autres fêtards qui chantent petit papa noël. elle m'envoie un bisou de loin avant que mon wagon ne s'échappe, elle est belle, je ne l'aurai jamais, ce n'est plus très grave. vide pascalien dans le métro du matin, un homme suit ma trace de loin en poussant dans des longs râles des insultes pleines de douleur et vides de sens qui s'emmêlent s'enchaînent, peut être volé et battu mais on ne se retourne pas. boulevard malesherbes vide, rues vides, un lit qui m'accueille enfin.
j'adore quand mes amis forcent leurs ancêtres à m'accepter pour tromper la vigilance des miens. surtout quand ils me répètent qu'ils n'ont rien à voir là-dedans, avec un grincement de dents presque audible, quand je les remercie pour leur hospitalité.

fucking amal indeed. faites l'amour, mais n'en faites pas des films, on finirait par croire qu'il existe.

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