in the name of the mango, the banana and the pineapple

l'hiver n'a de beau que son esthétique.
de celles qu'on observe depuis l'autre côté d'une vitre, celui qui est chauffé illuminé et exempt de tous types de rafales polaires et humides. (regardant, par pur recherche d'illustration, les dentelles bleues sur la terre éventrée cherchant à engloutir mes traces avant et après que notre ami phoébus daigne faire son apparition)
cependant l'hiver a aussi de beau les marches forcées, à peines armurés contre les lèchements répétitifs et froids des larmes qui pleuvent, à travers un océan de flaques sous deux bons centimètres de semelles sur coussin d'air ultraétanches, version 3.0 de la botte de sept lieux qui nique sa race.
l'hiver exhale aussi la douceur de ces épopées qui se finissent devant la chaleur authentique de l'âtre électrique aux fausses flammes qui caresse la plante de nos extrémitées bleues et blanches, tendues comme d'ultimes offrandes. le nez rouge est de saison, comme la mode ingrate d'aller se réfugier sous la toiture et s'empiler dans un lit trop petit, à laisser les secousses de nos cages thoraciques se calmer le temps d'engloutir un quelconque amas de sucres et gras colorés de chocolat, et laisser s'écouler plus de chaleur dans notre système electrifié par des convulsions mineures (frank ne meurt jamais). holy hell, dulce et decorum est, dementis subsisto, rocking at the rythm of the queerest of the queer.
et c'est MÊME PAS L'HIVER.